Eurielle JOLY
Psychologue-Thérapeute à Saint-Avold
 
3, rue de la Carrière, 57500 Saint-Avold
 
Disponible aujourd'hui de 8h à 18h30
 

Brainspotting à Saint-Avold

« La direction de votre regard détermine comment vous vous sentez ».

Quelle est l'origine du Brainspotting ?

La thérapie Brainspotting a été découverte en 2003 par David Grand, un thérapeute américain. Formé à l’EMDR dès 1993 par Francine Shapiro elle-même, David Grand pratiquait l’EMDR Natural Flow (adaptation de l’EMDR par l’utilisation de mouvements lents et doux, à la différence des mouvements rapides usuellement utilisés). Lors de l’une de ses séances avec une patineuse artistique qu’il accompagnait dans le cadre d’une thérapie EMDR, alors que sa jeune patiente imaginait au ralenti une figure qu’elle ne parvenait pas à faire, David Grand observa que son regard se bloquait toujours au même endroit. Il pris ainsi l’initiative de stopper les mouvements et d’immobiliser le pointeur à cet endroit précis, de laisser faire et d’attendre. Sa jeune patiente traita alors un flux important d’images et d’informations. Quelques minutes plus tard, le traitement s’est progressivement ralenti jusqu’à l’arrêt du blocage oculaire. Le lendemain matin, elle appelait David Grand pour l’informer qu’elle avait réussi son saut !

Le Brainspotting était né…à ce jour, plus de 15 000 thérapeutes ont été formés aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, en Europe, au Moyen-Orient et en Asie.

Comment fonctionne le Brainspotting ?

Le Brainspotting est une thérapie qui vise à engager les zones du cerveau qui interviennent spécifiquement dans la régulation neurobiologique et à contourner celles qui n’y parviennent pas afin d’accéder aux expériences traumatiques profondément ancrées dans les zones sous-corticales (système limbique, tronc cérébral, moelle épinière), bien  au-delà du néocortex –cerveau rationnel pensant lié à la verbalisation (cf Thérapies Somato-psychiques). Pour ce faire, le thérapeute utilise le champ visuel associé aux émotions. Il localise ainsi le « spot » (ou point de fixation) du patient lié à l’activation de son système nerveux lorsqu’il évoque le problème à traiter. Le patient retraite alors le problème par un processus neurophysiologique de pleine conscience ciblée et d’auto-régulation sans avoir besoin de parler. Le cerveau étant capable de neuroplasticité et de neurogénèse, de nouvelles connexions neuronales se forment et le souvenir du trauma va perdre progressivement de son intensité émotionnelle. Le patient est dit « guéri » lorsque l’évocation de cette mémoire traumatique n’évoquera pour lui ni réponse physique, ni réponse psychologique mais qu’il s’agira simplement d’un souvenir. Le Brainspotting peut aussi être utilisé pour trouver et renforcer nos ressources naturelles, notre résilience ou encore améliorer la performance et la créativité.

Comment se déroule une séance ?

Pour commencer, le thérapeute invite son patient à évoquer le problème à traiter, plus ou moins brièvement selon la volonté et la capacité à verbaliser du patient. Il lui demande ensuite d’observer ce qui se passe en lui, les sensations ressenties dans son corps à l’évocation du problème. Il vérifie ainsi l’activation de son patient qu’il lui demande d’évaluer sur une échelle de 1 à 10 (en accédant ainsi au centre numérique du cerveau) avant de la localiser dans son corps (le but étant d’accéder à la communication simultanée « corps-esprit »). La phase suivante consiste à trouver la position oculaire de l’activité la plus forte observée par le thérapeute ou perçue par le patient. Une fois l’emplacement du « spot » trouvé, le patient maintient son regard sur le point identifié en pleine conscience ciblée…le traitement démarre. Le thérapeute demande à son patient de vivre pleinement l’expérience sans réaction, interprétation ou jugement. Le Brainspotting est renforcé par des sons bilatéraux qui peuvent accompagner le patient lors de sa connexion à sa mémoire traumatique tout en le rassurant pour approfondir et soutenir le traitement. Lors du traitement, le patient peut se retrouver projeté dans des souvenirs, voir des images ou ressentir des sensations corporelles ciblées…A la fin de la séance, le thérapeute interroge le patient pour évaluer son nouveau niveau d’activation en se référent à l’évaluation de base sur l’échelle, l’objectif étant de ramener le niveau au plus proche de zéro pour retrouver un état d’équilibre psychique, physique et émotionnel.

Quelle est la relation patient-thérapeute ?

Malgré sa dimension neurophysiologique, le Brainspotting est un processus hautement relationnel. Le thérapeute Brainspotting adopte une posture bien différente de celle pratiquée par les praticiens qui exercent des thérapies par la parole. Au lieu de diminuer son engagement, le thérapeute en pleine conscience s’implique d’une autre façon car c’est sa présence en accordage qui soutient le processus de guérison. Le thérapeute est assis en face du patient, concentré et observateur, il se met à l’écoute de ses émotions et suit l’expérience vécue dans son corps par le patient sans le quitter du regard. Son rôle est de repérer l’activation. Guidé par le principe d’incertitude, le thérapeute ne cherche pas à comprendre ni à interpréter, il laisse le cerveau opérer seul vers la guérison. Il suit son patient, sans jugement et sans attente, où que le patient aille dans son process. Les conditions sine qua non à l’efficacité de la thérapie Brainspotting sont donc : le double accordage (accordage neurobiologique - "corps-cerveau émotionnel" - et accordage relationnel "patient-thérapeute") et la pleine conscience ciblée. D’où l’importance du choix de son thérapeute.

Sur quel fondement scientifique le Brainspotting repose-t-il ?

L’œil, en tant qu’extension du cerveau, contient 125 millions de cellules nerveuses photo-sensibles (photorécepteurs) qui génèrent des signaux électriques qui permettent au cerveau de voir. Il y a à la fois un système visuel conscient et un système visuel inconscient et chacun d’eux traite les informations par des voies neuronales distinctes. Le système inconscient guide l’action, et le système conscient reconnait les objets. Il existerait un lien entre le système oculomoteur et les systèmes de mémoire. Le Brainspotting cherche ainsi à accéder aux capacités régulatrices de l’isocortex agranulaire et de l’allocortex (cortex limbique) qui interviennent tous deux dans la régulation, ce au moyen du cadre du double accordage. Il est aujourd’hui prouvé scientifiquement que les clignements spontanés de nos yeux ne servent pas seulement à lubrifier la cornée, mais qu’ils permettent également de désactiver le système d’attention pour activer le réseau cérébral qui intervient dans l’empathie, la remise en question et la conscience de soi même  (assimilation de l’expérience émotionnelle et corporelle). Des recherches sont encore en cours pour expliquer plus précisément son fonctionnement.

Applications pour le Brainspotting®

  • Le Trauma Physique et Émotionnel
  • La guérison suite à une blessure ou à un accident traumatique
  • Le trauma engendré par les interventions médicales et les traitements médicamenteux
  • Les maladies liées au stress et au trauma
  • Les problématiques liées à la performance sportive et la créativité
  • La fibromyalgie et les autres conditions de douleurs chroniques
  • Les addictions (tout particulièrement les envies compulsives)
  • Les troubles de l’attention (en outre THADA)
  • Les problèmes de perception
  • Le bégaiement
  • Les maladies liées à l’environnement et à la fatigue chronique
  • Les phobies
  • L’asthme
  • La préparation à et la récupération à la suite d’une opération
  • Le trauma engendré par la guerre et les catastrophes naturelles
  • Les problématiques liées à la colère et à la rage
  • L’anxiété et la panique
  • La gestion des troubles médicaux majeurs.

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